
Le projet de recherche Artivism étudie le militantisme par les arts. Entretien avec la professeure de l’Université de Lausanne, Monika Salzbrunn.
Carnavals, bandes dessinées, fresques murales et autres arts subversifs, tel est le cœur de la recherche d’Artivism, entre art et activisme. Ce projet d’investigation, issu de l’Université de Lausanne, est financé par le Conseil européen de la recherche (ERC). Depuis une dizaine d’années, il regroupe plusieurs sociologues et anthropologues, qui ont bien souvent elles-mêmes des pratiques artistiques. Leurs objectifs: étudier la résistance artistique en temps de crise ou dans des conditions oppressives, et comprendre comment les engagements artistiques peuvent provoquer des changements sociaux, économiques et politiques….
https://www.evenement.ch/articles/la-beaute-la-poesie-et-la-joie-dans-la-lutte-sont-centrales
A la rencontre du public
Si Artivism est initialement un projet de recherche financé par le Conseil européen de la recherche (ERC), il est aujourd’hui soutenu par le programme Agora du Fonds national suisse qui veut créer des lieux de débats et de partage avec le grand public. Dès lors, plusieurs projections de films, suivies de discussions, et des ateliers ont été organisés cette dernière année, à Lausanne principalement. Fin octobre, Artivism propose des ateliers lors du festival Ecotopiales. «L’objectif est de toucher un large public, souligne Monika Salzbrunn, en charge du projet. Notre politique, c’est de nous adapter au public pour partager le savoir de façon large et inclusive, le démocratiser.»
